AARON FRAZER

AARON FRAZER

GROOVY


[en accord avec Live Nation France]


Aaron Frazer a choisi de confier son premier album attendu à Dan Auerbach. La production est comme toujours luxuriante, en témoigne le premier titre mettant en avant le fuzz de la guitare (You don’t wanna be my baby) parmi une foule de sonorités dont la moindre n’est pas la voix de l’artiste. Celui-ci joue avec aisance et élasticité de son falsetto tout en douceur. En témoignent les deux titres phares de l’album Bad news et Have mercy, terrible gauche-droite qui nous amène du funk jazzifiant à une ballade boléro soul. On y réalise la polyvalence d’Aaron Frazer, qui nous aura convaincus par la qualité de ses interprétations de la profondeur et de la diversité de son univers musical. 

L’album est truffé de clins d’œil, véritable “où est Charlie ?” musical où l’on peut s’attarder et revenir sur ses pas sans jamais s’ennuyer. Contrairement à l’olibrius à bonnet, Aaron Frazer ne se fond jamais dans les décors détaillés composés par son habile producteur. Tout en proposant une interprétation par définition à l’opposé du virilisme gueulard, il prend sa place au premier plan parmi un casting pourtant impressionnant.

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