Dans son nouvel opus, Legacy, l’artiste franco-congolaise Rebecca M’Boungou aborde les fantômes de l’Histoire. Elle raconte le fracas de la polyphonie identitaire, le présent déraciné, la mémoire que l’on explore et les souvenirs que l’on fuit : J’ai eu envie de parler de ce que je connais le mieux, c’est-à-dire ma vie. Les guitares électriques congolaises mêlent leur tristesse aux mélodies jazz. De cette abondance, découle une transe perpétuelle, tantôt lente, tantôt frénétique. Embarqués par la polyphonie, Kolinga nous entraîne là où les déchirements du monde s’effacent derrière la capacité de la musique à réconcilier les cœurs et les esprits.